Règlement d’ordre intérieur
Guide des bonnes pratiques
La pratique d’un art martial impose certaines obligations administratives et légales, ainsi que des prescriptions relatives, notamment, à l’équipement, à la tenue pendant et après les cours, etc., de façon à créer une atmosphère de sympathie et de respect mutuel. Ces prescriptions sont à respecter au sein du Budo Club Samouraï (B.C.S. ci-après) et encore plus particulièrement lors de déplacements à des stages à l’extérieur.
1. Dispositions administratives
Tout.e pratiquant.e doit être en règle de licence et d’assurance (obligatoire). Il est à sa charge de veiller à les renouveler à l’échéance auprès de la direction. Celle-ci est obligatoire et doit pouvoir être présentée lors de toute participation à un événement organisé par le B.C.S. ou dans le cadre d’une fédération nationale.
Pour les nouveaux et nouvelles pratiquant.e.s, ainsi que pour les renouvellements de licence, la demande doit être introduite au secrétariat, accompagnée d’un certificat médical récent attestant sa capacité à pratiquer un art martial ou, le cas échéant, d’une déclaration sur l’honneur attestant l’absence de contre-indications à la pratique de l’Aïkido, dûment complétée et signée par le membre ou un.e représentant.e légal.e ; ainsi que du paiement de la redevance annuelle (assurance).
Les cours sont payés anticipativement. Les tarifs sont disponibles sur les folders, sur le site internet du B.C.S. (https://www.budoclubsamourai.be/) ainsi qu’auprès de la direction. Il n’y aura pas de remboursement de cours déjà payés pour cause d’abandon ou d’interruption prolongée sauf si lesdits abandons ou interruption prolongée sont motivés par un cas de force majeur dûment attestée.
La direction se réserve le droit de refuser ou d’exclure quiconque contreviendrait de manière flagrante aux règles et aux usages du Budo Club Samouraï. Dans tel cas, ni l’affiliation, ni les cours payés ne seraient remboursés.
2. Règles de bonnes pratiques dans le dojo
a) Le dojo
Les arts martiaux se pratiquent généralement dans une salle appelée dojo ; littéralement, le lieu où l’on étudie la Voie. Un des murs du dojo est généralement orné de photos des maîtres-fondateurs des arts martiaux : c’est le kamiza ou mur d’honneur. Le sol du dojo est recouvert d’un tapis, destiné à amortir les chutes : c’est le tatami.
b) L’équipement
Pour pratiquer un art martial, on revêt un équipement spécial, le keikogi (appelé souvent, mais à tort, kimono). Il se compose d’une veste de toile forte de couleur blanche et d’un pantalon de toile plus légère, également blanc. Sur la veste, autour de la taille, se noue une ceinture de tissu dont la couleur indique le grade.
c) Le cérémonial
Le salut constitue l’une des parties les plus importantes du cérémonial. Il peut être exécuté à genoux ou debout, suivant les circonstances ; c’est un témoignage de respect et de courtoisie envers celui ou ceux à qui l’on s’adresse.
La position d’attente sur un tatami est en seiza, à savoir en position à genoux, assis sur les talons, les genoux écartés de 1 à 2 poings, les gros orteils joints et les pieds en supination (plantes des pieds vers le haut). En cas d’incapacité, il est autorisé de s’asseoir en position tailleur.
En entrant ou en sortant du dojo ainsi que en montant et en descendant du tatami, on salue, debout, le kamiza ou le professeur, s’il se trouve sur le tatami.
- Le cours débute et se termine par un cérémonial bien défini ; cérémonial qui peut varier légèrement selon l’art martial pratiqué. Il est donc important d’être à l’heure.
- En aïkido, un salut agenouillé se fait au début et à la fin de chaque cours ; un premier salut au kamiza, les élèves et les professeurs se saluant ensuite mutuellement en prononçant, au début du cours, la phrase domo arigato onegaishimasu, (merci pour ce qui va se passer) ; et à la fin du cours domo arigato gosaimashita (merci pour ce qui s’est passé). On place d’abord la main gauche au sol, puis la droite (sans temps d’arrêt) avant de s’incliner.
d) Règles à suivre lors de la pratique d’un art martial
- Si vous arrivez en retard, attendez au bord du tatami que le professeur vous enjoigne de rejoindre le cours. Saluez en montant sur le tatami et veillez à ne pas perturber le cours.
- Lorsque le professeur démontre une technique, restez assis en seiza. Après la démonstration, saluez un partenaire et commencez à pratiquer.
- Dès que la fin d’une technique est annoncée, arrêtez votre mouvement, saluez votre partenaire et rejoignez les autres pratiquant.e.s assis.es à genoux en ligne.
- Si vous devez poser une question au professeur, ne l’appelez pas. Allez vers lui, saluez-le avec respect et attendez qu’il soit disponible.
- Pendant la pratique, un mouvement mal exécuté peut-être nuisible à votre partenaire. Suivez donc scrupuleusement les conseils du professeur et de ses assistants ; ne transformez pas votre entraînement en une épreuve de force, bien inutile.
- Afin d’éviter de les perdre ou de vous blesser, n’oubliez pas d’enlever vos bijoux avant le cours.
- Sauf pour raisons impératives, et pour éviter de perturber le cours, n’oubliez pas de débrancher votre téléphone mobile (déviez vos appels sur votre boîte vocale).
- Il est strictement interdit de manger, boire, fumer ou mâcher du chewing-gum dans le dojo pendant un cours et sur le tatami à tout moment.
- Par respect pour vos partenaires, veillez à avoir une bonne hygiène personnelle, les ongles soigneusement coupés et un keikogi propre et en bon état. De même, sur le tatami, limitez les discussions à l’essentiel afin de ne pas gêner la concentration des autres pratiquant.e.s.
Les pratiquant.e.s sont priés de respecter le bon ordre, le bon état et la propreté du dojo et des vestiaires. La direction décline toute responsabilité en cas de vol pouvant survenir dans le dojo ou dans les vestiaires.
e) Code d’éthique sportive de la Communauté française
Conformément au prescrit du Décret Sport du 8 décembre 2006, le Code d’éthique sportive en vigueur en Communauté française fait partie intégrante du présent règlement d’ordre intérieur. Par conséquent, les pratiquant.e.s sont tenu.e.s d’observer, mutatis mutandis et dans toute la mesure applicable à la pratique des arts martiaux, les préceptes suivants :
- Respecter les règlements et ne jamais chercher à les enfreindre ;
- Respecter l’autre comme soi-même et s’interdire toute forme de discrimination sur base du genre, de la race, de la nationalité ou de l’origine, de l’orientation sexuelle, de l’origine sociale, de l’opinion politique, du handicap ou de la religion ;
- Respecter les arbitres, accepter leurs décisions, sans jamais mettre en doute leur intégrité ;
- Respecter le matériel mis à disposition ;
- Éviter l’animosité et les agressions dans ses actes, ses paroles ou ses écrits ;
- Rester digne dans la victoire comme dans la défaite, en acceptant la victoire avec modestie, ne pas chercher à ridiculiser l’adversaire ;
- Savoir reconnaître la supériorité de l’adversaire ;
- Refuser de gagner par des moyens illégaux ou par la tricherie, ne pas user d’artifices pour obtenir un succès, respecter l’adage « un esprit sain dans un corps sain » ;
- La générosité, l’abnégation, la compréhension mutuelle, l’humilité même, sont aussi vertueuses que la volonté de vaincre. Le sport doit être considéré comme l’école de la solidarité et de la maîtrise de soi.
f) Sanctions et mesures disciplinaires
Est susceptible d’une mesure de suspension :
- Toute personne refusant systématiquement de se plier à l’étiquette, aux coutumes, rituel et cérémonial (salut, position d’attente, etc.) en vigueur dans les dojos où l’on pratique les arts martiaux.
- Toute personne qui se serait présentée à l’entraînement, et ce à plusieurs reprises, dans une tenue inadéquate et/ou muni d’instruments d’entraînement défectueux susceptibles d’occasionner des coups ou blessures à ses partenaires.
- Toute personne qui se serait conduite à plusieurs reprises de manière bruyante, dérangeante ou peu respectueuse vis-à-vis de son professeur ou de ses partenaires.
- Toute personne qui se livrerait au sein du B.C.S. à une propagande à caractère politique ou religieuse quelconque.
Est susceptible d’une exclusion définitive :
- En cas de récidive dûment constatée dans les cas repris au paragraphe ci-dessus.
- Toute personne qui se livrerait à des dégradations volontaires (actes de vandalisme) des locaux et du matériel mis à sa disposition par le B.C.S.
- Toute personne qui aurait commis un vol, un détournement ou tout autre infraction vis-à-vis du B.C.S. ou d’un pratiquant et, sans préjudice des poursuites judiciaires.
- Toute personne qui se serait livrée à un attentat aux bonnes mœurs.
- Toute personne qui se serait conduite avec brutalité vis-à-vis de ses partenaires au cours de l’entraînement ou dans les locaux mis à la disposition du B.C.S.
- Toute personne qui se serait servie de ses connaissances des arts martiaux pour agresser toute personne physique, en rue ou dans un lieu public, et ce dans un autre but que sa propre défense ou la sauvegarde d’une personne injustement agressée.
g) La lutte contre le dopage
Toute personne prenant part à une activité organisée par ou sous l’égide du Budo Club Samouraï, de l’A.F.A. est susceptible d’être soumis aux contrôles antidopage organisés par la Communauté française. Il est interdit de refuser ou de s’opposer aux inspections ou à la prise d’échantillons lors d’un contrôle antidopage. Les contrôles peuvent être réalisés en tout temps et en tout lieu, durant l’entraînement, avant, pendant ou après ceux-ci. L’utilisation de substances et de moyens de dopage mentionnés dans la liste établie par l’Exécutif de la Fédération Wallonie-Bruxelles sera sanctionnée par l’exclusion immédiate du club. Cette liste, ainsi que des informations pratiques concernant les procédures, contrôles et sanctions sont disponibles sur le site internet de la Fédération Wallonie-Bruxelles : www.dopage.be.
h) Administration du Club
Le Club est géré sous forme d’ASBL régie par le droit belge. Ses statuts, reprenant entre autres son mode de fonctionnement, ont été déposés au Greffe du Tribunal de Commerce de Bruxelles pour publication aux annexes du Moniteur. Pour tout renseignement complémentaire, veuillez-vous adresser aux soussignés.
Règlement médical
Afin de se conformer à l’article 7§2 du décret du 3 avril 2014 de la Communauté Française relatif à la prévention des risques pour la santé dans le sport, un règlement médical est ajouté en annexe du règlement d’ordre intérieur et diffusé à l’intention de ses pratiquant.e.s.
Celui-ci reprend l’ensemble des mesures de prévention et d’interdiction relatives à la protection de la santé des pratiquant.e.s dans le cadre de l’exercice de leur discipline.
Il fixe la périodicité de l’examen médical auquel doit se soumettre le sportif, les modalités d’application, les dispositions visant à organiser la pratique du sport dans le respect des impératifs de santé, notamment en fonction des catégories d’âge et des conditions de pratique s’y rapportant.
Article 1
Affiliation et rentrée du certificat/attestation de non contre-indications à la pratique sportive
Toute personne souhaitant s’affilier doit avoir fait compléter un certificat de non contre-indications à la pratique de l’aïkido (certificat médical d’aptitude physique) par son médecin ou, le cas échéant, d’une déclaration sur l’honneur attestant l’absence de contre-indications à la pratique de l’Aïkido, dûment complétée et signée par le membre ou un.e représentant.e légale. Lors de l’inscription, le certificat/attestation d’une validité d’un an, dûment complété et daté doit être remis au responsable du club. Il sera joint au document d’affiliation. Il doit donc être renouvelé annuellement. Le membre adhérent dont la situation change en matière de non contre-indication à la pratique sportive est tenu d’en avertir un responsable du B.C.S. dans les plus brefs délais.
Article 2
Dispositions relatives à la formation du personnel d’encadrement
Le club veille à former régulièrement ses responsables d’activités et de clubs à la gestion des risques en cas d’accident, par le biais de formations organisées entre autres par la commission pédagogique (initiations aux premiers soins et familiarisation à l’usage d’un défibrillateur) de l’A.F.A.
Article 3
Relevé des recommandations d’hygiène
La pratique d’un art martial nécessitant de se mettre en tenue (Keigo gi blanc) et d’utiliser des zooris, suppose bien entendu un respect des autres en adoptant une tenue la plus propre possible et de répondre à un standard d’hygiène corporelle, en rapport avec une pratique agréable pour tous. Il est toujours rappelé, avant de monter sur le tatami qu’il faut s’assurer de ne porter aucun objet qui pourrait nuire à la pratique, afin d’éviter tout accident (en particulier : bagues, chevalière, anneaux, colliers, montre boucles d’oreilles, barrettes). D’autre part, veiller à tenir des ongles coupés courts (pour éviter de les retourner, ou de blesser autrui).
Article 4
Prescrit de la Communauté française
Toute personne prenant part à une activité organisée par ou sous l’égide d’une des fédérations dont nous dépendons, doit se soumettre aux contrôles antidopage organisés par la Communauté française. Il est interdit de refuser ou de s’opposer aux inspections ou à la prise d’échantillons lors d’un contrôle antidopage.
Article 5
Acceptation du règlement médical
Toute affiliation au B.C.S. implique dans le chef de l’individu une prise de connaissance et acceptation de l’intégralité du présent règlement médical.
Article 6
Dispositions diverses
Le présent règlement médical est susceptible de subir des modifications en fonction des évolutions décrétales en la matière, les arrêtés d’application du décret du 3 avril 2014 n’ayant pas encore été pris et le modèle-type de règlement médical n’ayant pas encore été fourni aux fédérations/associations. En cas de modifications du règlement médical, le B.C.S. s’engage à en informer l’ensemble de ses pratiquant.e.s.
Deux règles d’or :
- Pratiquez toujours dans la bonne humeur et avec le sourire. Laissez vos soucis à l’extérieur.
- L’enseignement du professeur ne représente qu’une partie de votre étude. Votre habilité et votre progression dépendra surtout d’un travail personnel et assidu.
Bonne pratique !
VERHELST Georges, Président
DICKER Hugues, Secrétaire